• Je me suis très vite sentie à l'aise et chez moi. Et pour le montrer à Pascale, et bien comme je suis une petite minette très vivante, j'ai fait plein de choses qui ne lui plaisent pas forcément, même si c'est souvent qu'elle rit de mes frasques. Alors vous voulez la liste ?

    Je vous explique. Comme il faut bien que je me dépense, j'ai grimpé un peu partout. Il y a eu la commode de la chambre, endroit intéressant puisqu'il y a quelques petits bibelots dessus. Et j'ai joué avec. Résultat : deux sont tombés. Bon d'accord, ils se sont cassés, mais là, c'est pas ma faute à moi si c'est pas solide !

    Il y a les rideaux. Là, lorsque je m'élance depuis la cuisine, c'est rigolo, parce que je peux sauter en droite ligne sur le canapé et ... grimper aux rideaux ! Je peux aussi grimper sur ceux de la chambre puisque le bureau est sous la fenêtre. Et ceux de la cuisine aussi, en sautant dans l'évier. Les tringles se sont un peu tordues et il a fallu en remplacer une, et il y a des fils tirés sur les rideaux, mais bon, en les lavant et les repassant, Pascale à réussi à arranger ça pour que cela ne se voit pas trop, car elle ne veut pas les changer tant que je trouve cela amusant, même si je ne le fait pratiquement plus. Mais bon, il faut reconnaître que sans y grimper, je plante encore mes griffes dedans.

    Il y a la tapisserie dans le couloir. Je m'étire et plante mes griffes dedans, comme quand je suis sur le canapé. Bon, alors là, soyons justes quand même. D'accord, c'est maintenant abîmé dans le couloir, mais je ne le fais plus. Je ne le fais que au dessus du canapé.

    Au dessus de la télévision, il y a la pendule et un makila (bâton de marche basque) et il y avait aussi une petite breloque basque pendue par un lien. En montant sur la télé, j'ai fait tomber le makila, j'ai décroché la breloque et ... mangé le lien. Si, si, mangé, bel et bien puisque le lendemain Pascale a retrouvé le lien dans mes selles et elle a même du m'aider à m'en débarrasser (je vous épargne les détails !) Elle a retrouvé la breloque par terre, je jouais avec bien entendu. Elle l'a ramassée et mise dans la vitrine du living ! On peut même plus s'amuser !

    J'ai fait tomber un vase qui était sur la table avec un bouquet de fleurs artificielles en jouant avec lesdites fleurs. Et le vase s'est cassé. C'est dingue comme toutes ces choses sont fragiles ! D'ailleurs, elle l'a remplacé par un petit pot en bois. Ça, au moins, ça ne casse pas !

    J'ai joué avec le fil de la lampe de chevet. Ça non plus, c'est pas solide ! C'est tombé deux fois et devinez ? CASSE ! Pascale en a acheté une autre avec le socle ... en bois !

    En parlant de fils, il y a tout ceux de l'ordinateur ! Et là, je peux vous dire qu'ils sont nombreux ! Je joue aussi avec et ceux qui sont les plus fins, et bien à force de les mâchouiller, je les ai coupés en deux. Elle se demandait pourquoi les haut parleurs ne fonctionnaient plus ! Elle en a acheté d'autres plus épais. Dommage ! Remarquez que j'ai aussi détruit le fil du chargeur de son portable. Pour recharger la batterie, c'était pas commode ! Mais bon, comme la batterie ne tenait plus assez la charge, il fallait de toutes les façons qu'elle change le portable. Comme ça, elle a eu un autre chargeur avec le nouveau !

    Et puis, ce que j'aime bien faire aussi, c'est le soir quand elle se met au lit. Une fois qu'elle a éteint la lumière, je saute sur le lit et je viens lui mettre une bonne tape sur la tête ! Moi, je trouve ça rigolo, mais elle, elle n'aime pas. Je comprends pas pourquoi.

    Et quand elle se douche. Bon, maintenant c'est plus amusant parce qu'elle ferme la porte de la salle de bains un petit moment avant pour que je n'y entre pas. Ce que je faisais ? Et bien quand elle était sous la douche, je venais écarter le rideau de douche pour regarder ce qu'elle faisait. Ben oui, j'entendais mais je ne voyais pas ! Elle dit qu'à cause de moi, elle met de l'eau par terre. Ben tien ! C'est qu'elle se débrouille mal, oui ! Alors elle a décidé de me virer de la salle de bains. Mais j'ai vite compris, et pour ne pas qu'elle me sorte, je me suis réfugiée derrière la cuvette des wc, là elle ne pouvait pas m'attraper. Et comme elle me poussait, et bien moi, je la mordais ! Non mais ! Alors, maintenant, elle s'y prend à l'avance pour fermer la porte avant que je n'entre.

    Et la cuvette des wc : si le couvercle est levé, je me pose sur le bord, je mets mes pattes avant à l'intérieur de chaque côté et ça me permet d'aller renifler dedans. Alors, elle rabat toujours le couvercle pour ne pas que j'y aille.

    Et la balayette aussi. Je la retire de son socle pour la faire rouler par terre. Elle dit que c'est pas hygiénique !!!

    Vous en voulez d'autres ? Ben, je sais plus moi. Du fait que j'ai beaucoup d'imagination, il y en a plein d'autres mais là, je suis à court d'idées. Si ça me revient, je viendrais vous les raconter.

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  • Le temps s'écoule tranquillement et la vie au quotidien est, somme toutes, plutôt agréable. La journée, je dors beaucoup puisque Pascale est au travail. J'ai aussi quelques "petites activités" dont elle a la surpise en rentrant : des objets qui tombent par exemple.

    Mais c'est plutôt le soir, quand elle est rentrée, que je m'occupe. Ben oui, il faut bien que je lui montre que j'apprécie sa présence et puis que je fasse en sorte qu'elle ne m'oublie pas et qu'elle s'occupe de moi. Et pour cela, tout est bon !

    D'abord, j'entends la clé tourner dans la serrure et dès que la porte s'entrouvre, je passe ma petite tête pour sortir sur le palier. Là, je vais faire mon petit tour, renifler ici et là, monter ou descendre l'escalier, faire mes griffes sur le tapis (ça change du griffoir !). Mais attention ! S'il y a un bruit dans la cage d'escalier, j'ai vite fait de rentrer. Curieuse, mais pas téméraire ! Ensuite, je suis Pascale partout où elle va au fur et à mesure de ses activités. Je l'accompagne même à table, je l'aide à faire la vaisselle, etc ... Vous voulez voir ?

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    J'en profite pour me désaltérer. Bien sûr, il y a de l'eau propre dans ma gamelle, mais c'est mieux de se servir directement à la source.

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    Et puis, comme c'est mouillé dans l'évier, et bien je peux mettre des traces de pattes sur le plancher du séjour !

    Ensuite, Pascale s'installe sur le canapé pour regarder la télévision. Et moi, et bien j'ai plusieurs options. C'est selon l'humeur du moment :

    • Je peux me défouler : je me mets à courir dans tous les sens en rebondissant sur les portes, les murs, les meubles pour pouvoir mieux prendre de l'élan ! Cela ne dure pas très longtemps, mais qu'est-ce que c'est bon !

    • Je peux venir sur les genoux de Pascale. Si c'est le cas, je me blottis et je m'installe pour un long moment, soit en restant sur ses genoux, soit en m'installant confortablement dans le creux de ses bras.

    • Je peux aussi m'installer sagement sur le haut du canapé et regarder par la fenêtre ou dormir.

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    • Je peux également (et je ne m'en prive pas !), faire tourner Pascale en bourrique, histoire qu'elle s'intéresse à moi ! Je monte donc sur le haut du canapé, et je fais mes griffes, je chasse les mouches s'il y en a (quelquefois, en été) et quand elles sont coincées entre le canapé et la fenêtre je gratte pour les déloger (la housse du canapé peut en témoigner, elle en porte les traces faites par mes griffes), je m'étire en prenant appui sur le mur et en plantant mes griffes dans la tapisserie ce qui bien entendu laisse des éraflures. Et pour le cas où elle ne me verrait pas faire, je miaule avant pour attirer son attention, et comme elle me dit "non" d'un ton ferme, j'insiste sur le miaulement, ce qui établit une conversation, quand même. De toutes les manières, à plus ou moins brève échéance, je vais sur le mur. C'est rare que je renonce.

    • Je peux aller chercher un jouet dans le petit panier en osier et le lui amener pour que l'on joue.

    • Je peux grimper sur mon arbre et le griffer comme une malade, le caler entre mes griffes à sa base et patiner dessus avec mes pattes arrières, attraper le bord du panier à jouets et le déchiqueter consciencieusement ....

    • Si elle ne s'intéresse pas assez à moi à mon goût, j'ai une tactique infaillible. Je prends mon élan depuis le pied de la table qui est face au canapé et je lui saute dessus en lui donnant une bonne tape avec ma patte et je repars aussi vite que je suis arrivée pour ne pas qu'elle m'attrape. Et je peux vous dire que c'est rare quand elle arrive à me choper, je suis BEAUCOUP plus rapide qu'elle !!!! Je peux aussi, au passage, lui attraper la main dans ma gueule. Et je peux aussi, du dessus du canapé, lui mettre une tape sur la tête avec ma patte.

    Vous voyez que le choix ne manque pas. L'essentiel, c'est que je me défoule et que Pascale s'intéresse à moi.

    chat_212


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  • Que je vous raconte !

    Avec l'arrivée des beaux jours et de la douceur, Pascale a laissé les fenêtres ouvertes (seulement quand elle est là !). Alors, bien sûr, comme je suis une grande curieuse devant l'éternel, je montais sur le bord de la fenêtre. Et pour y voir mieux, je redescendais de l'autre côté sur le rebord. Mais le truc, c'est que ce rebord, il n'est pas large et en légère pente. Et comme je me penchais en me tordant le cou pour voir de l'autre côté, devinez ce qui est arrivé ? Pardon ? Vous ne voyez pas ? Ben ... euhhh ... je suis tombée !!!! à deux reprises !!! et évidement, chaque fois quand Pascale avait le dos tourné. Et pourtant, elle me surveillait ! Elle se retournait et hop !!! plus de Caline ! Et elle se penchait pour regarder en bas, et qu'est-ce qu'elle voyait ? Une petite Caline, tapie dans l'herbe, n'osant plus bouger face à ce monde inconnu et un peu étourdie par la chute. Heureusement, ce n'est pas très haut, il y a un étage et demi. Alors, vite, elle est descendue pour me récupérer avant qu'il ne m'arrive quoi que ce soit. Et je dois dire que je n'en menais pas large et que je me suis blottie contre elle quand elle m'a récupérée. Maintenant, je maîtrise la situation. D'ailleurs, vous n'avez qu'à en juger par vous-même :

    DSCN1788

    Si ça s'appelle pas maîtriser la situation !!!!!

    Et il y a eu une troisième chute. Je suis montée sur la fenêtre de la cuisine et le rebord va jusqu'à celle de la salle de bains. Et je sortais par l'une pour rentrer par l'autre. Jusqu'au jour où j'ai trouvé l'autre fermée !!! J'ai donc voulu faire demi-tour mais, même si le rebord est plus large que sur les autres fenêtres, il faut passer les volets qui sont pliés en accordéon et qui rétrécissent donc le passage. Résultat : j'ai manqué mon coup et je suis tombée ! Et Pascale peut vous dire qu'un chat qui tombe, ça se retourne bien en tombant pour atterrir sur ses pattes, parce qu'elle m'a vu faire, impuissante !!!! Alors, descente de l'escalier à toute vitesse pour venir me récupérer. Je n'ai pas demandé mon reste : quand elle a ouvert la porte d'entrée de l'immeuble, je n'ai pas attendu qu'elle m'attrape pour me remonter, je suis rentrée toute seule et j'ai monté les escaliers en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire !

    C'est ce que l'on appelle les leçons de la vie ! Maintenant, je fais attention.

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